Sérigraphie bonjour !

[Charlotte R]

Tu te demande ce que foutent ces gogos qui courent dans les couloirs en gueulant comme des porcs avec des grands draps noirs par dessus de grands trucs carrés et qui prient leurs mères pour pas se prendre les pieds dedans ? Tu voudrais savoir pourquoi on arrose au karsher un truc jaune et vert et qui fait des coulis bleus dans l'herbe (si verte) du jardin ?

Eh bien la réponse est dans le titre de ce topic.
(étant donné que j'ai pas envie de refaire en résumé ce que j'ai déjà fait dans mon rapport de stage, je vais vous poster la partie "explication du procédé, tant qu'à faire)
  Au menu, comment préparer un tippon, pourquoi on insole le cadre, pourquoi on joue aux Nazgul dans les couloirs, pourquoi il faut être deux pour imprimer à l'atelier, et pourquoi la sérigraphie c'est pour les durs.

[PHOTOS PRISES A L'ATELIER PRO OU J'AI FAIT MON STAGE, DONC HAUTEMENT NON CONTRACTUELLES]
Et oui, l'atelier de l'asso ayant été bâtit à partir de récup' d'autres ateliers à droite à gauche, c'est moins grand, plus sale, moins équipé mais cependant très utilisable et très formateur.

 

Autre chose, je poste ici un bout de mon rapport de stage tel quel pour faire exister la rubrique, la mise en page est donc... ce qu'elle est, l’orthographe aussi, d'ailleurs (j'étais, et resterais nulle en dictée). Merci de votre indulgence, et une fois ce %@\[&# de rapport finit, je ferais un édit et la publication sera, dans le meilleur des monde, toute belle et toute pimpante.

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A l'école, on a pas de traceur qui nous fait des jolis rhodoïds sur commande, donc on fait le typon avec nos mimines, du posca ou de l'encre de chine ou n'importe quel truc inactinique (résistant à la lumière, normalement c'est marqué dessus) sur rhodo ou calque. L'autre option, c'est d'aller chez l'imprimeur, le bureauvision du coin, et de leur demander un impression sur calque. Pour les grands formats, ils ont un traceur, la dose d'encre est de mauvaise qualité et le monsieur ne veut pas la modifier pour nous. Je le soupçonne de pas savoir faire. Bref, on se démerde et jusque là, ça a marché.

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Pour l'insolation, on a des lampes assez méchantes à l'école. Là, sur l'exemple, ce sont de gentilles hallogènes, nous faut tout fermer, faire hyper gaffe de pas se brûler les yeux donc jamais regarder la lumière. Pour la révélation, on a pas de grands bacs comme sur l'exemple, c'est pourquoi on déambule avec un drap noir sur le cadre tout juste insolé (pour pas qu'il prenne la lumière). Ca, c'est la partie galère et super chiante. Ca changera quand l'école déménagera !

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Page moins finie que les autres . En fait on asperge du dégraveur (un truc a base de soude), on le frotte avec une brosse, on attends un peu que ça décolle tout et BOUM ! Karsher dans ta gueule.

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Je vous met cette étape, car c'est de mise de signer ses impressions et de les numérotées. Là c'était pour un tirage "officiel", pour un atelier qui tient à son label impression de luxe mais à l'atelier de l'école, si tout n'est pas parfaitement trié pour la numérotation, tout le monde s'en cogne.

Pour utiliser l'atelier de l'asso...

Déjà, regardez ce qui se fait en sérigraphie, afin de pas vous faire de faux espoirs quand aux possibilités du truc et exploitez au maximum vos couleurs en utilisant des trames, ou des effet de superpositions (comme la transparence ! Oui c'est possible !). Je sais, c'est un peu frustrant de devoir renoncer à certaines nuances, mais apprendre à synthétiser ses images est tout aussi utile et chouette. Pour les références, je ferais une liste de fondus de la sérigraphie que j'aime dans les ressources du forum.

Utiliser l'atelier de Cohl nécessite, comme dit au début, d'être au moins deux, ce qui en fait un qui sait faire et un qui se forme, donc. C'est un vrai travail d'équipe, très convivial dans notre petit atelier tout étriqué. Il vous faudra donc, si vous utilisez l'atelier pour la première fois, aller voir quelqu'un qui sait y faire, renseignez-vous, je ne serais pas la seule. Il faudra avoir payé sa cotisation à l'asso aussi, car non seulement c'est son matériel (pas celui de l'école) mais en plus il y a du dangereux dedans, donc pour les questions d'assurance on veut pas de problèmes, merci de comprendre. Le prix d'une journée en atelier en dehors de l'école s'élève au moins à 100€, ici, ce sera 30€ (voir moins si votre image est toute con, genre en un passage) en plus de la cotisation pour payer tout ce qui est consommable et que l'atelier continu son petit chemin.

Le mieux est de venir voir les sérigraphes de l'école avec une idée de ce que vous voulez faire, et de leur montrer. On vous dira si c'est un peu utopique ou tout à fait réalisable, et de là, on cale une journée qu'on passera entièrement à l'atelier. Voila voila !